Ailleurs
Aujourd'hui j'ai regardé par la fenêtre les gens qui défilaient pour venir au tabac d'a-côté, et c'était irréel comme je me sentais étranger, je n'étais pas sorti du placard ou je résidais depuis plus de 9 jours et c'est comme si, maintenant que je vivais reclus, ayant goûté a une existence très courte d'ascète, je prenais goût a cette vie de rien, a cette vie de tout petits riens.